Après 3 semaines de grèves lycéennes contre les suppressions de postes dans l'enseignement,
Xavier Darcos campe sur ses positions alors que les mobilisations successives n'ont jamais cessé de prendre de l'ampleur.
Il y a eu tout de même quelques avancées accordées par le ministre, telles que maintenir le BEP.
Mais les revendications principales, comme les classes surchargées, ne peuvent obtenir satisfaction de la part des principaux syndicats (UNL et FIDL) en raison de la volonté de Xavier Darcos qui réduira le budget de la Fonction Publique en supprimant notamment les postes des enseignants partant à la retraite.
C'est pourquoi de nouvelles mobilisations sont prévues et cela malgré les vacances, un peu partout dans les grandes villes de Province, telles que Marseille, Lyon et Strasbourg.
Le spectre de mai 68, fêtant cette année ses 40 bougies, devraient planer dans toutes les têtes.