La mobilisation a été très suivie que ce soit dans la capitale ou en Province : un professeur sur deux selon les syndicats et 1 professeur sur 3 selon le ministère de l'enseignement.
Depuis le début du mandat du Président Nicolas Sarkozy, la mission que celui-ci a confié à ses ministres (Eric Woerth, Xavier Darcos...) est de ne pas reconduire un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, le secteur éducatif étant le plus touché par cette mesure.
Cela va faire plus d'un an que les syndicats d'enseignants, les associations, les parents d'élèves contestent cette mesure jugée gravissime, vu le nombre croissant d'élèves dans les classes.
Xavier Darcos, ministre de l'éducation nationale se cantonne à maintenir et à défendre cette réforme, voulue par le gouvernement au nom du budget.
Pour lutter contre les mobilisations, Xavier Darcos a choisi de les minimiser et même de les ignorer. Toute une succession de réformes a été mise en place pour "saper" le droit de grève : "service minimum", "prévenir 48 heures à l'avance", stigmatiser les contestataires envers l'opinion publique : "diviser pour mieux régner"...
Même si faire grève est devenue plus difficile et très coûteux, les mobilisations contre les suppressions de postes d'enseignants ne faiblissent pas et seront reconduites tant que le gouvernement continuera sur une voie jugée régressive.