Les principaux syndicats, fédérations et associations de parents d'élèves appellent tous les citoyens à une grève nationale le dimanche 19 octobre à Paris pour manifester contre les suppressions d'emploi dans la fonction publique (plus de 30 000 postes ne seront pas reconduits).
Plusieurs inquiétudes justifient cette manifestation :
- Augmentation du nombre d'élèves par classe
- Dégradation du service public
- Restriction du budget de l'Etat pour le savoir et l'intérêt général...
Paragraphe 1 : la raison de la réforme
Dans le cadre de la modernisation de la fonction publique, Nicolas Sarkozy lors de sa campagne électorale avait annoncé la suppression d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite : Bouleversement dans la Fonction Publique.
L'argument d'une telle réforme étant de faire des économies, pour dynamiser le pouvoir d'achat.
Paragraphe 2 : la réforme de la raison
Suite à la crise financière mondiale causée par les banques, le gouvernement français a rapidement voté un plan de soutien en leur faveur d'un montant de 360 milliards d'euros dont 320 de prêt (garantie de l'état) et 40 de fonds publics pour renforcer leur capitalisation.
Que celui qui comprend la situation actuelle lève le doigt ?
Retour au sujet principal :
Xavier Darcos, en charge du dossier sur la réforme de l'éducation nationale, a jusqu'à aujourd'hui et malgré les nombreuses manifestations, pris le parti de les minimiser et d'appliquer la réforme jusqu'au bout.
Il n'est pourtant pas hostile au dialogue, puisqu'il a déjà rencontré les principaux acteurs (CGT , UNL, FIDL, FSU etc.) autour d'une table ronde, mais les huit clos entre ses différentes organisations sont restés au point mort, aucun engagement allant dans le sens des contestataires.
Souvenir, souvenir :
Il y a un an (jeudi 18 octobre 2007) les cheminots avaient réussi une manifestation de grande ampleur afin de défendre les régimes spéciaux de retraite, qui n'ont pas obtenu le résultat escompté.
Qu'en sera-t-il demain pour le corps enseignant ?
Même si la grève aura lieu un dimanche et donc plus de chance de mobiliser des participants, si l'AFP - l'empereur des principaux médias (presse, radio, PAF) - n'en communique aucune ligne, la mobilisation risque de passer inaperçue.