Discours alarmant sur l'avenir du pouvoir d'achat

A Toulon, le 25 septembre, Nicolas Sarkozy a proclamé un discours alarmant sur l'avenir du pays et sur les difficultés économiques que l'on devrait surmonter face à l'échec d'un marché "puissant et sans moral".

Le pouvoir d'achat qui est en majorité la principale préoccupation des français risque fort de continuer dans sa courbe descendante.

Le chef d'Etat demande au français de "travailler davantage" et cible les dépenses publiques pour faire des économies (suppressions de postes, loi sur la mobilité des fonctionnaires, capitaliser la poste etc.), en assumant les conséquences qu'il en découlera (service amoindri, plus de travail, inégalité envers les petites communes, classes surchargées...).

Sélection de quelques phrases dites par le chef de l'Etat lors de son discours à Toulon :

• "Nous venons de passer à deux doigts de la catastrophe"
• "L'Etat ne peut pas indéfiniment financer ses dépenses courantes et ses dépenses de solidarité par l'emprunt, car un jour il faut bien payer ses dettes"
• "Les dépenses de fonctionnement de l'Etat doivent diminuer, l'année prochaine 30600 emplois publics seront supprimés dans la fonction publique"
• "La révision des politiques publiques sera menée avec beaucoup de célérité"
• "La réforme de l'hôpital permettra d'améliorer l'accès aux soins, tout en supprimant des dépenses inutiles"
• "Les agents hospitaliers seront intéressés à l'équilibre de leur budget et partout les fonctionnaires seront associés au gain de productivité dans la fonction publique"
• "Après la remise à plat de la carte judiciaire, les restructurations militaires. Nous irons plus loin dans l'organisation de nos administrations de services publics"

2ème étape de la réforme de l'Etat dès l'année prochaine :

• "Le grand chantier de la réforme de nos administrations locales sera ouvert dès le mois de janvier prochain. Le moment est venu de poser la question du nombre des échelons des collectivités locales. Car ce nombre est l'enchevêtrement des compétences et une source d'inefficacité et de dépenses supplémentaires"
• "Si nous voulons une économie compétitive, nous ne pouvons plus lui faire porter un poids excessif des dépenses publiques"
• "J'assumerai mes responsabilités sur la diminution des effectifs et sur la réformes des échelons territoriaux français"