Toutes les réformes quelles soient du privé ou du secteur public ont demandé beaucoup de sacrifices aux français : travailler plus, privation sur les loisirs due à la flambée des prix de consommation et d'énergie etc.
Malgré cela, le déficit de l'Etat a augmenté cette année.
La cause ne serait pas due aux nouvelles réformes ou à une mauvaise gestion du gouvernement, mais à la crise financière qui touche le monde en ce moment.
Dans ce contexte économiquement difficile, de nombreuses promesses faites par Nicolas Sarkozy avant son mandat de chef d'Etat ne pourront être tenues.
Il n'y aura donc pas de baisse sur le déficit public (collectivités locales, Etat et assurance maladie), ni un retour à la normale en 2012, comme l'avait annoncé le président.
Il n'y aura pas non plus de baisse d'impôts, Eric Woerth (ministre du budget et de la fonction publique) jugeant cela dangereux pour les propres ressources de l'Etat.
Par contre, les réformes drastiques sur la "modernisation de la fonction publique" telles que le non renouvèlement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite (plus de 30 000 postes) afin de faire des économies au détriment des services seront maintenues.
A ce propos la FIDL et l'UNL appellent le 18 octobre à un manifestation nationale pour contester les milliers de suppressions de postes dans l'enseignement.
Pour conclure : taxes et sacrifices pour les français seront encore sollicités.