Jeudi 18 septembre, Nicolas Sarkozy accompagné de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, a annoncé ses grandes lignes pour combattre la dette de l'assurance maladie qui s'élève à 4,1 milliards d'euros. Le but est de revenir à l'équilibre en 2011.
- Intensifier la lutte contre les gaspillages, les abus et les fraudes. Dès 2009 des « pénalités plancher » seront créées sur le modèle de la lutte contre le travail illégal
- Favoriser la prévention notamment sur le dépistage qui doit devenir une habitude
- Réorganiser les hôpitaux et regrouper les services annexes
- Rendre public pour chaque établissement de santé le taux de mortalité ou le taux d'infections
- Avantager les conditions tarifaires pour les médecins travaillant dans des zones moins sollicitées
Parmi ces propositions, le bouleversement sera sans conteste l'obligation aux établissements d'afficher leur taux de mortalité et d'infections. Le chef de l'Etat prétend que cela aura pour effet de mettre en avant les hôpitaux qui pratiquent les meilleurs soins.
Le danger d'une telle réforme serait que les hôpitaux voulant être parmi les bonnes grâces du classement, refusent systématiquement les malades en fin de vie.
Le gouvernement insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas de classer les hôpitaux, mais d'indiquer les plus mauvais résultats.
La nuance est difficilement perceptible.