Suite à une déclaration provocatrice du Président de la République (lors du Conseil national de l'UMP) sur les nombreuses grèves qui ont ébranlé la France ces derniers mois, le chef de l'Etat n'a pas dû prendre en considération les nombreuses revendications puisqu'il estime que : "Désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit".
Le gouvernement est donc satisfait de ses nombreuse réformes (service minimum, service d'accueil pour les enfants scolarisés dans les écoles publiques, informer l'autorité administrative 48 heures à l'avance...) afin que les grèves ne soient plus une gêne : "la liberté de travailler et la liberté de faire grève".
Les propos de Nicolas Sarkozy n'ont pas été du goût des syndicats privés et publics qui n'ont cessé de demander plus de dialogue social et de tous les salariés, lycéens qui se sont mobilisés ces derniers mois.
Dans un tel contexte, cette vantardise n'est pas des mieux placée.