A l'heure actuelle, la loi autorise les fonctionnaires à cesser de travailler s'ils ne sont pas en accord avec la politique de leur employeur et s'ils respectent le préavis de grève.
Nicolas Sarkozy souhaite cependant que ce droit soit revu en voulant concilier "la liberté de travailler et la liberté de faire grève". Sous entendant que lorsque les grèves se durcissent (telles que celles qu'on a vu ces dernières semaines portées par l'UNL et le FIDL, contre les suppressions des postes d'enseignants) elles ne pénalisent pas les parents.
Xavier Darcos, ministre de l'éducation, en charge de cette mission ("Urgence déclarée") a proposé une loi dont les grandes lignes sont :
En cas de grève importante (plus de 10% de participants), les communes auraient pour devoir de mettre un service d'accueil pour les enfants scolarisés dans les écoles publiques. En contrepartie, elles recevraient une contribution financière de l'État au niveau de l'effort engagé. Les modalités et le montant de cette aide seraient encore à l'étude.
Les enseignants ayant l'intention de participer à une grève devraient en informer l'autorité administrative 48 heures à l'avance.
On peut donc se poser la question de savoir si les grèves garderont leur intérêt.