Le RGAA est un guide pour aider tous les établissements issus de la fonction publique française à diffuser des fichiers numériques et des pages Web accessibles à tous les publics, quel que soit leur handicap.
Bien que les règles ne concernent que le Web, les réseaux de télécommunication tels que les canaux de téléphonie et télévisuels doivent eux aussi être accessibles.
Œuvrer pour que le contenu d'un site web soit accessible à tous, apporte de nombreux bénéfices, aussi bien à l'utilisateur qu'au créateur (Cf Avantages des recommandations du RGAA).
Le décret du 16 mai 2009, obligeant les collectivités, services en ligne de l'État etc… n'a pas encore franchement était appliqué par ces derniers.
C'est en 1997 que le consortium du W3C crée le WAI : guide technique des bonnes pratiques pour aider les webmestres à rendre leur site accessible aux personnes ayant un handicap, les recommandations du WAI se veulent internationales.
En 1999, le premier ministre communique une circulaire recommandant aux responsables de sites de veiller à ce que l'information véhiculée par le web, soit accessible à tous les internautes et notamment les personnes ayant un handicap.
C'est en 2004, que la France via l'ADAE édite les premières règles de l'accessibilité en s'appuyant sur le guide WCAG 1.0.
En 2005, les nouvelles règles seront renforcées par la loi n° 2005-102 du 11 février 2005, notamment par l'article 47 qui oblige tous les sites publics français d'être accessibles aux personnes handicapées.
Le 16 mai 2009 : parution du décret pour l'accessibilité des sites publics s'ouvre dans une nouvelle page.
- Permet à tous les internautes de consulter et d'interagir avec les contenus mis en ligne
- Augmente significativement les visites uniques
- Allège la bande passante grâce à une sémantique propre et par la séparation du contenu HTML et de la mise en page via le CSS
- Facilite l'ergonomie, l'exploitation technique, l'esthétisme et la portabilité du code
- Réduit les coûts de production
- Améliore l'image de l'établissement
Comme tout référentiel, le RGAA dispose d'un cahier des charges guidant les chefs de projet Internet sur la mise en œuvre de l'accessibilité.
Le RGAA est en partie basé sur le WCAG 2.0.
Le secteur de l'informatique étant en évolution perpétuelle, les mises à jour de l'ensemble des règles recommandées par le RGAA sont susceptibles d'évoluer aussi.
La méthodologie proposée :
- 1. Vérification de conformité : lister les points défaillants
- 2. Classement des points défaillants de façon hiérarchique
- 3. Solutionner les critiques associées à chaque point défaillant
- 4. Arbitrage de faisabilité : décision à prendre sur certains défauts
- 5. Planification et réalisation des améliorations
- 6. Vérification de conformité des points traités
- 7. Retour à l’étape 1.
À noter que le point 4 permet de prendre des décisions sur la mobilisation à traiter… Si certains défauts mobilisent un temps de production trop important, le RGAA rappelle que l'accessibilité absolue n'est pas fondamentale tant que le contenu reste accessible et estime que la sur-qualité peut-être contre-productive.
Le RGAA reprend les principes du WCAG 2.0 qui catégorise par principe la notation d'un site web sur son accessibilité.
- Principe 1 : perceptible
- Principe 2 : utilisable
- Principe 3 : compréhensible
- Principe 4 : robuste
Chaque « Principe » regroupe une série de règles, notée par trois niveaux.
- Niveau A : Bas
- Niveau AA : Moyen
- Niveau AAA : Élevé
Pour satisfaire les critères WCAG 2.0 obligatoires dans le RGAA, une page devra passer avec succès tous les tests de niveaux déduits A et AA.
Vous prendrez connaissance des documents (format PDF) indispensables pour la mise en œuvre de votre site Web selon le RGAA :
- Guide d'accompagnement RGAA
- Critères de succès
- Tests de conformité
- Grilles de correspondance entre les critères de succès et les tests de conformité
Lien : RGAA - Accessibilité s'ouvre dans une nouvelle page
À vos claviers et bonne lecture, car rendre un site accessible n'est pas simple, mais terriblement intéressant. Cela remplit de satisfaction aussi bien l'internaute que le webmestre du secteur public.