Sans réelle surprise, la dynamique du rassemblement à gauche a payé et sort grand vainqueur du scrutin régional au second tour. Elle acquiert 23 régions sur 26.
La liste présidentielle (UMP), comme en 2004, n'obtient que 3 régions. Elle conserve l'Alsace et la Guyane, perd en revanche la Corse, mais gagne La Réunion.
L'abstention a reculé de 4 points (48,8%) par rapport au premier tour. Cela reste quand même le taux le plus haut jamais observé sous la Vème République.
Sur 43,35 millions d'inscrits :
- 51,22% ont voté
- 2,34% ont voté blanc
- 48,88% se sont exprimés
Au niveau national, l'union de la gauche (Europe écologie, Front de gauche et PS) obtient 53,8% (1 167 sièges). L'UMP représentant la majorité présidentielle affiche un score de 35,4% (511 sièges) et le FN crédite 9,2% de voix (118 sièges).
A noter toutefois que dans les 12 régions où le FN était présent, il affiche un score moyen de 17,8%.
Le PS, non content d'avoir obtenu en 2004 un score historique pour des élections régionales, réédite cette performance et atteint son score le plus haut depuis les dernières élections législatives de 1981.
François Fillon prend acte de cette défaite et la respecte. Pour autant, il annonce garder le cap des réformes fixées par les élections nationales.
Déjà en 2004, sous la présidence de Jacques Chirac (UMP), la gauche avait laminé la liste de la majorité présidentielle aux élections régionales. Malgré cela, le chef de l'Etat avait annoncé que le cap des réformes serait maintenu et même accéléré. Le pari était risqué et relativement impopulaire. Mais en 2007, le constat fut payant puisque l'UMP fut réélu pour gouverner la France.
Chiffres officiels des résultats du second tour (s'ouvrant dans une nouvelle page) :