Bilan du 1er mai 2009

Les principaux syndicats s'étaient unis pour les défilés du 1^er mai sur tout le territoire avec plus de 280 rassemblements annoncés. Ils espéraient une mobilisation unitaire (public/privé), aussi forte que les deux précédentes, ce qui n'a pas été le cas.

Néanmoins, pour un jour férié en l'honneur des travailleurs et du travail, elle a obtenu un score important : 5 fois plus élevé que celui de l'année passée.

Brice Hortefeux reconnait la forte inquiétude des français, mais préfère attendre les effets des mesures sociales, que Nicolas Sarkozy avait concédées pour l'agenda 2009, suite à la mobilisation du 29 janvier.

Toutefois, il donne rendez-vous aux partenaires sociaux avant l'été.

De leur côté, les syndicats sont divisés sur la méthode pour maintenir la pression sur le gouvernement avant les négociations sociales.

Les uns appelant à une grève générale, les autres à des mouvements par secteur d'emploi, ou encore comme la CFTC de proposer une journée de gratuité dans les services publics.

Bien que les opinions sur la suite à donner à ce mouvement divergent, les 8 syndicats (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires et UNSA) ont bien compris que l'unité avait permis le succès des précédentes mobilisations et savent que par ces temps difficiles ils ont la faveur des deux tiers des français.

Les adages ne trahissent pas : entre "diviser pour mieux régner" et "l'union fait la force", les syndicats opteront certainement pour le second.