La mobilisation a réuni approximativement 2 millions de personnes (mixe des chiffres du ministère de l'intérieur et des organisateurs syndicaux), un nombre record depuis la nomination de Nicolas Sarkozy par rapport à la manifestation du 29 janvier et qui équivaut à celle de 2006 lors des manifestations du projet CPE de Dominique de Villepin.
Plus de 200 villes se sont mobilisés, toutes les classes sociales étaient réunies : retraités, agents du public, du privé, étudiants, chômeurs, cadres etc... sont venus contester les réformes du gouvernement.
Malgré le succès de cette mobilisation nationale concernant le pouvoir d'achat, l'emploi et le service public, le gouvernement ne tient pas à proposer un autre plan de relance que celui du 18 février.
On a déjà donné, repassez plus tard :
François Fillon invité sur TF1 a précisé que ce dernier plan avait multiplié par deux le déficit public et que les français devraient comprendre. De plus, le bouclier fiscal (taux d'imposition plafonné à 50%) sera maintenu, même pour les revenus les plus élevés. En 2008, l'Etat a remboursé 458 millions d'euros pour environ 14000 bénéficiaires.
Ce n'est pas moi, c'est la crise :
Nicolas Sarkozy qui s'est exprimé à l'issue du sommet européen à Bruxelles, a précisé qu'il n'y aura pas de nouveau plan de relance, puisque les mesures prises le 18 février était largement suffisantes, mais que devant l'urgence elles seraient avancées de dix jours.
Il propose aux syndicats de se réunir avant l'été, afin d'évaluer, corriger et compléter si nécessaires ces mesures.
Le président de la République mise toujours sur l'investissement qui est pour lui la clé de tout et veut davantage de restructuration d'entreprises.
En ce qui concerne la forte mobilisation de ce jeudi 19 mars, le président note l'inquiétude des français qui est pour lui, toujours dû à la "crise mondiale", mais se félicite que les transports et le service minimum d'accueil à l'école aient fonctionné. Il remercie pour cela les fonctionnaires sans pour autant remettre en cause les 30000 suppressions prévus dans la fonction publique.
A noter que les syndicats n'ont pas fixé de nouvelle date de mobilisations sociales.