Première partie : le comité Balladur dément le démantèlement des régions
Edouard Balladur qui doit remettre le 5 mars son rapport sur la réforme des collectivités locales, dément la polémique sur le regroupement des régions.
Invité sur le plateau du journal de 20 heures sur TF1 le 25 février, il a tenu à "dissiper un certain nombre de polémiques à ce sujet, qui prennent des allures de "bobards".
Il précise et souligne qu'il n'a jamais été question de réduire le nombre de 22 régions à 15. "Ce n'est pas dans le rapport". La Picardie ne sera pas supprimée de la carte de France ou encore l'Auvergne ne sera donc pas rattachée à Rhône-Alpes, etc.
Le rapport n'en a jamais fait le souhait et il trouve étonnant que de telles informations aient pu être émises, alors que celui-ci n'a pas encore été divulgué.
Par contre, il est favorable et de façon non autoritaire à regrouper le nombre de communes (environ 37 000) dans des communautés de communes.
Deuxième partie : le comité Balladur souhaite qu'il y ait moins de régions
Lors d'une interview sur RTL le 26 février, le lendemain de la déclaration sur TF1, Jean-Michel Aphati l'informe que le Parisien (qui a dû avoir le rapport en main) a relevé page 71, le souhait de passer de 22 régions à 15.
Edouard Balladur confirme, mais précise que cela se fera par "voie volontaire et qu'il n'est pas question de l'imposer".
L'objectif de la réforme étant de rendre les collectivités plus fortes avec une démographie plus dense et plus dynamique au niveau économique.
Edouard Balladur rajoute tout de même "qu'il serait bien qu'il y ait quelques régions en moins", sans préciser lesquelles. "Ce n'est pas mon affaire et ce n'est pas celle du comité".
La polémique peut-elle alors s'apaiser ?
Les propos d'Edouard Balladur sont clairs sur un point, au niveau de la restructuration territoriale du pays, tout se fera sur la base du volontariat et non de façon autoritaire.
Beaucoup de personnes rattachées à leur région doivent s'en réjouir, même si la prudence et la suspicion seront certainement de mise.